Lorsqu’une personne en fin de vie n’est plus en mesure d’exprimer ses souhaits, les directives anticipées permettent au médecin de connaître sa volonté concernant la possibilité de limiter ou d’arrêter les traitements en cours.
Le médecin a l’obligation de rechercher si le patient a rédigé des directives anticipées.
Leur contenu prévaut sur tout avis, et sur la décision médicale. Cependant le médecin peut les écarter en situation d’urgence ou si elles sont manifestement inappropriées. La décision d’écarter les directives anticipées est prise collégialement par l’équipe médicale et consignée dans le dossier du patient. La personne de confiance du patient en est informée.
Article L. 1111-11 du code de la santé publique
Comment les rédiger ?
- Indiquez clairement votre identité (nom, prénom, date et lieu de naissance), la date et signer le document.
- Si vous êtes dans l’impossibilité d’écrire et de le signer vous-même, demandez à 2 témoins, dont votre personne de confiance si vous en avez désignée une, d’attester que ce document est l’expression de votre volonté libre et éclairée. Leur attestation, jointe à vos directives anticipées, doit indiquer leurs noms et qualité (enfant, frère…).
- A votre demande, votre médecin peut y joindre, au moment de leur insertion dans votre dossier médical, une attestation constatant que vous étiez en état d’exprimer librement votre volonté lors de leur rédaction.
Vous pouvez également les conserver vous-même ou les remettre à votre personne de confiance, à un membre de votre famille ou à un proche. Dans ce cas, vous devez faire mentionner dans votre dossier médical leur existence et le nom de la personne qui les détient.
→ Modèle de rédaction des directives anticipées
Quelle est leur durée de validité ?
Il n’y a pas de délai de validité. Cependant, vous pouvez les révoquer à tout moment, ou les modifier, de préférence par écrit.
Les directives anticipées en BD :
Les dons d’organes et de tissus peuvent sauver des vies
« Être pour le don c’est bien, en parler c’est mieux. »
- Si vous y êtes favorable : c’est essentiel, parlez-en à vos proches et à l’équipe soignante et/ou portez sur vous une carte de donneur.
- Si vous y êtes défavorable : dites-le, et inscrivez-vous sur le registre national des refus (RNR). Ce refus est révocable à tout moment.